Pièce de théâtre au Trois P'tits Tours - novembre 2012
L'intrigue se déroule dans une sorte d'institution, que le spectateur, tout au long de la pièce, aura du mal à identifier . Est ce une maison de repos, un sanatorium voire une prison? Difficile de le dire avec certitude. Mais leurs résidents, patients ou prisonniers, désignés anonymement par des numéros, sont bien encadrés. C'est cette petite hiérarchie que Pinter met en scène d'une manière jubilatoire. Le Directeur, Roote, garant de l'institution, dont il sent sourdement qu'elle risque de vaciller, et lui avec. Ses numéros deux et trois, Gibbs et Lush qui rivalisent d'ambition pour prendre sa place. Miss Cutts, opportuniste effrontée, aux amants multiples et tortionnaire de Lamb, victime consentante et propitiatoire. Tubb, l'intendant étrange, qui garde l’œil sur l'institution. À la suite du décès suspect d'un patient, puis de la révélation de l'accouchement d'une autre, Roote missionne ses équipes pour enquêter sur ces faits intolérables. Mais plus l'intrigue avance, plus tout semble accuser le commanditaire lui même...
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Mon cahier des charges était simple : une ambiance froide, de l'oppression, de la violence et des poissons-rouges. J'ai donc décidé d'officier, pour la première fois dans une pièce de théâtre, avec des instruments électroniques. Samples, machines, effets sonores et bourdon continuel ont été mon quotidien sur ces répétitions.
Au final, une excellente collaboration avec Marc, le metteur en scène, une découverte d'un texte unique... et un plaisir immense de jouer avec Xavier Durussel, mon partenaire musical de toujours.
Générique
Mise en scène Marc Desplos Scénographie Yvan Schwab Costumes Nadia Cuénoud Maquillage Nathalie Monod Lumières Claire Firmann Musique originale Stéphane Paccaud, accompagné de Xavier Durussel Régie Camille Boillat, Grégory Vagnières Peintures Lucette Boillat
Avec Philippe Delacuisine, Sylvie Mercier, Benoit Mesnier, Pierre Nicolas, Julien Pasquier, Luc Pauchon
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